Dubaï, Emirats Arabes Unis

L’Emirat de Dubaï s’étend le long de la côte du golfe Arabique des EAU sur environ 72 kilomètres pour une superficie de 3885 kilomètres carrés, et une population de plus de 2,2 millions d’euros, dont 50% d’origines arabes et 50% mixtes. L’arabe et l’anglais sont les langues dominantes.

L’aéroport international de Dubaï est le second en nombre de passagers en transit après Tokyo, et le second comme plaque tournante air-mer.

En Novembre 2005, suite à la prévision d’une augmentation du nombre de touriste, les autorités de Dubaï ont annoncé le lancement du projet du plus grand aéroport du monde dans la zone franche de Jabel Ali pour un budget de 33 milliards de dollars et une capacité de traitement de 120 millions de passagers et 12 millions de tonnes de fret par an.

Le port de Dubaï est le port le plus important au Moyen-Orient et est classé parmi le top 10 mondial en termes de trafic de conteneurs.

L’émirat est stratégiquement situé entre l’Afrique et le Moyen-Orient et entre l’Extrême-Orient et en Europe ce qui en fait une porte d’entrée pour plus de 1,5 milliard de consommateurs situés dans des pays riverains de la mer Rouge et le golfe.

Dubaï est desservi par plus de 170 lignes maritimes et l’aéroport par environ 120 compagnies aériennes.

Diversifié hors pétrole

Le pétrole a traditionnellement dominé l’économie des Emirats Arabes Unis. Alors qu’il était un pays sous-développé, en 1985, la région a le revenu par habitant le plus élevé au monde. Cette immense richesse a été investi dans l’amélioration des immobilisations et des services sociaux dans les sept émirats. La production de pétrole est centrée à Abu Dhabi et à Dubaï. Le développement industriel est essentiellement lié au pétrole mais est limitée par un manque de personnel qualifié et de matières premières.

La zone de libre-échange de Ali Zone qui abrite 5.500 entreprises de plus de 120 pays, et les importations non pétrolières de l’émirat ont progressé de 200% entre 1986 et 1994. Le commerce total hors pétrole a atteint un record de 297bn $ en 2012. Il n’y a pas de contrôle des changes, ni quotas ou de barrières commerciales. Les droits d’importation sont extrêmement faibles, et de nombreux produits en sont exemptés. Le dirham est librement convertible et lié au dollar américain.

En 2002, Dubaï a mis en place les plans pour l’élaboration du Centre financier international (DIFC), destiné à être une place financière majeure et à commencé dès 2004 bénéficiant d’une large liberté par décret fédéral. Il enregistre une croissance soutenue de 7% par an et accueille plus de 900 entreprises.

Il n’y a aucun impôt à proprement parler

Dubaï a un certain nombre de conventions de double imposition avec des pays à fiscalité élevée et est souvent utilisé dans la planification fiscale internationale par les grandes entreprises. Dubaï fait partie de la zone douanière unifiée du Conseil de coopération du Golfe qui est entrée en vigueur le 1er Janvier 2003 qui couvre le Koweït, le Qatar, Oman, l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis.

Le gouvernement tient à promouvoir le commerce électronique

En 2000, le gouvernement a commencé à construire Dubai Investment Park, également connu sous le nom de Dubai Internet City (DIC), qui dispose d’une infrastructure technique très développé. La première phase du projet a été achevée en 2002.

Au début de 2012, plus de 1.400 entreprises avaient pris place dans le DIC, dont presque tous les grands noms de l’informatique.

Les géants mondiaux des TIC sont tous représentés: Microsoft, Oracle, HP, IBM, Compaq, Dell, Siemens, Canon, Logica, Sony Ericsson et Cisco, pour ne citer que quelques-uns. Ces entreprises représentent une communauté de plus de 12.000 travailleurs du savoir.

Le DIC occupe 3.200 hectares dans le sud de Dubaï, près de la Jebel Ali Free Zone.